• Filière avicole : 150 Millions d’investissement sur dix ans

    avicultureLes opérateurs de la filière avicole de Côte d’Ivoire prévoient des investissements de 150 milliards de F Cfa, dans les dix prochaines années, pour que le secteur déjà en bonne santé, atteigne le même niveau de développement des pays tels que ceux de la Méditerranée et d’Asie. Cette prévision a été faite, hier par le président de l’Interprofession avicole (Apravi), Jean-Marie Ackah, lors de la cérémonie d’ouverture des états généraux de la filière

    Les opérateurs de la filière avicole de Côte d’Ivoire prévoient des investissements de 150 milliards de F Cfa, dans les dix prochaines années, pour que le secteur déjà en bonne santé, atteigne le même niveau de développement des pays tels que ceux de la Méditerranée et d’Asie. Cette prévision a été faite, hier par le président de l’Interprofession avicole (Apravi), Jean-Marie Ackah, lors de la cérémonie d’ouverture des états généraux de la filière avicole organisés par le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques.

    En attendant la mise en route de ce programme de développement, les acteurs quant à sur l’embellie actuelle… en effet, la filière avicole marche bien actuellement. Hier, le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati et le président de l’Ipravi l’ont soutenu, chiffres à l’appui.

    Le secteur réalise en moyenne un chiffre d’affaire de 40 milliards de Fcfa par an (plus de 50 milliards de F en 2008). La production de viande de volaille est passée de 9200 tonnes à 20 mille tonnes en 2009. La production annuelle de poussins a atteint 30 millions. 26 mille tonnes d’œufs ont été produits en 2008. La filière, constituée, entre autres, d’au moins cinq fermes de reproducteurs et une dizaine de couvoirs modernes à dimensions industrielles, génère 15 mille emplois directs et indirects.

    Finis donc les durs moments (2003-2005) où la production nationale était passée de 8000 à 4000 tonnes. A cette période, les producteurs locaux avaient été confrontés aux importations massives de viandes de volaille en provenance de l’Europe, d’Asie et d’Amérique. Loin de se laisser abattre, les acteurs du secteur s’étaient battus pour obtenir du gouvernement des mesures plus probantes de protection de la production locale. Le prélèvement compensatoire sur les viandes de volaille importées était alors passé de 300 francs à 1000 francs par kilogramme dans la loi des finances de 2006, grâce aux injonctions du Président de la République.

    La filière avicole marche bien. Mais les acteurs n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Leur ministre de tutelle leur donne l’opportunité, à l’occasion des états généraux, de définir justement une stratégie et un plan d’action pour les 10 années à venir, avec pour objectif, la satisfaction de la consommation nationale, voire l’exportation. Le ministre Douati demande aux participants, entre autres, d’évaluer l’impact de la loi des finances de 2006.

    Le président du conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo qui représentait le Chef de l’Etat, a félicité les opérateurs pour leur performance.

    Six pionniers de la filière ont été décorés par le Président de la République. Ce sont MM. Laminezana Paul Auguste Louis, ancien directeur général de la Sodepra, Jean-Marie Ackah, président de l’Ipravi et DG de Sipra, Ali Ouattara, producteur à Agnibilékrou, Zarour Abdalah, DG de Sogex, Diaby Karamoko, président de l’association nationale des aviculteurs et Mme Klébert Bénié, promotrice d’une microfinance dans le secteur.

    Alakagni Hala


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