• Les extraits de canneberge, sont riches en anthocyanines, des pigments de la famille des flavonoïdes ayant un puissant pouvoir antioxydant. Des études ont montré son pouvoir antioxydant ainsi que ses propriétés anticancérigènes et antiangiogéniques.
    Les anthocyanines sont des composants courants des fruits et des légumes et, en particulier, des baies, auxquelles ils donnent leur pigmentation et servent d'antioxydants naturels. Des preuves scientifiques de plus en plus nombreuses montrent que les baies riches en anthocyanes possèdent de nombreux effets bénéfiques potentiels pour la santé et exercent une action protectrice. Elles semblent notamment avoir des activités antioxydantes et antiangiogéniques. Les anthocyanes aident également à maintenir l'intégrité de l'ADN, servent d'agents anti-inflammatoire et antimutagénique, et apportent une protection cardio-vasculaire en maintenant la perméabilité vasculaire.
    Les anthocyanines diffèrent des autres flavonoïdes naturels par l'éventail des couleurs qui peuvent en être dérivées. Ils ont également un puissant pouvoir antioxydant. Une étude constate ainsi que, sur 150 flavonoïdes, ce sont eux qui ont la plus forte capacité antioxydante, et les place notamment sur ce plan devant les proanthocyanidines oligomériques (OPCs).

    Des preuves expérimentales indiquent que certains anthocyanes ont des propriétés anti-inflammatoires ; des rapports suggèrent que l'administration d'anthocyanes par voie orale peut être bénéfique dans le traitement du diabète et des ulcères, et qu'ils pourraient exercer des activités antivirales et antibactériennes.

    De puissants antioxydants
    Des effets bénéfiques pour la santé des extraits de baies sont attribués en grande partie à leurs propriétés antioxydantes. Celles-ci peuvent être mesurées en utilisant toute une variété de standards comme la capacité d'absorbance de l'oxygène radicalaire (ORAC).
    Une étude a évalué l'efficacité antioxydante et l'absence de risque cellulaire de 20 mélanges différents d'airelle, de sureau, de canneberge, de framboise et de fraise. Toutes les combinaisons ont été testées.Leur efficacité était supérieure à celle de toutes les autres combinaisons testées1.

    Pour évaluer in vivo les propriétés antioxydantes du JUS DE CANNEBERGE, des animaux déficients en vitamine E ont été exposés à un système d'oxygène hyperbarique pour induire une oxydation. Chez les animaux ayant reçu du JUS DE CANNEBERGE pendant 8 semaines avant d'être exposés à l'oxygène hyperbarique, le glutathion a été protégé dans leurs poumons et leur foie. De plus, nourrir les animaux avec du JUS DE CANNEBERGE deux semaines avant de les exposer à l'oxygène hyperbarique les protégeait d'une oxydation de l'organisme par rapport aux animaux témoins2.


    Une activité anticarcinogénétique et antiangiogénique
    Des études épidémiologiques confirment que ceux qui consomment beaucoup de boissons et d'aliments riches en polyphénols ont un plus faible risque de cancer. Les baies peuvent agir individuellement ou en synergie pour prévenir la carcinogenèse.
    Six échantillons d'extraits de baies et un mélange de ces six extraits ont été étudiés pour évaluer leurs propriétés antioxydantes et antiangiogéniques. Les six échantillons ont inhibé l'expression du facteur de croissance vasculaire endothéliale, un marqueur de l'angiogenèse.

    Chez des souris traitées avec le JUS DE CANNEBERGE, les cellules de l'endothélium montraient une capacité réduite à former l'hémangiome et la croissance de la tumeur était diminuée de 50 % par rapport à des animaux recevant des cellules non traitées.
    On a montré que des composants de la canneberge inhibent la cancérogenèse sur des lignées cellulaires de cancer du sein6 ou de la prostate7.

    Une action antibactérienne
    Des baies ont montré leur capacité à cibler les infections. On a ainsi mis en évidence le fait que la canneberge affaiblit l'infection à Helicobacter pylori et inhibe l'adhésion du virus de la grippe. Dans une étude in vitro, on a également mis en lumière que la canneberge affecte des souches de bactérie Listeria et que la framboise et la mûre avaient une action sur l'inhibition de bactéries gram-positif et gram-négatif.
    Individuellement, plusieurs extraits de baies, framboise, fraise, canneberge, sureau, airelle et myrtille, ainsi que des mélanges d'extraits, ont montré leur capacité à inhiber de façon significative la croissance d'Helicobacter pylori associés ou non à de la clarithromycine. Le traitement classique de l'infection à Helicobacter pylori est constitué par l'association de certains antibiotiques et d'agents antiacides. L'une des principales raisons de l'échec de ce traitement conventionnel est la résistance croissante à des antibiotiques comme la clarithromycine

    Dans cette étude, des suspensions diluées de cellules provenant de cultures d'Helicobacter pylori ont été incubées avec différentes concentrations de fraise, de framboise, de canneberge, de sureau, d'airelle, de myrtille. Des échantillons dilués de chacune de ces mixtures ont été à nouveau mis en culture et le nombre de colonies d'Helicobacter pylori déterminé. Des séries de suspensions diluées de cellules avec des extraits de baies ont également été exposées à de la clarithromycine, puis mises en culture. La quantification des colonies d'Helicobacter pylori a montré que tous les extraits inhibaient de façon significative H. pylori par rapport aux témoins. Les extraits ont également augmenté la sensibilité des bactéries à la clarithromycine.

    Protection des vaisseaux sanguins
    La capacité des anthocyanines à protéger les gros et petits vaisseaux sanguins des lésions oxydatives dérive de tout un éventail d'effets allant jusqu'à l'atténuation des lésions provoquées par des niveaux élevés de sucre sanguin dans les microvaisseaux, responsables de complications chez les diabétiques.
    Au cours de l'inflammation, des enzymes endommagent le tissu conjonctif dans les capillaires, provoquant l'infiltration de sang dans les tissus environnants. Des oxydants sont alors libérés et viennent endommager les parois des vaisseaux sanguins. Les anthocyanines exercent un effet protecteur de différentes façons. En premier lieu, ils neutralisent les enzymes responsables de la destruction du tissu conjonctif. Ensuite, leur capacité antioxydante empêche les oxydants d'endommager les protéines des parois des vaisseaux sanguins. Des expériences sur animaux ont montré qu'une supplémentation avec des anthocyanes prévenait l'inflammation et les lésions des vaisseaux sanguins qui en découlent.

    Luttent contre l'athérosclérose
    La capacité des anthocyanines à contrer les oxydants en fait des combattants musclés contre l'athérosclérose. Avant tout, ils préviennent une étape clé de l'athérogenèse, celle de l'oxydation des LDL. Dans des études in vitro, des extraits de myrtille, mêmes en quantité très faible, protégeaient efficacement les LDL de l'oxydation. Des chercheurs américains ont constaté que l'extrait de myrtille était un antioxydant plus puissant que la vitamine C. Dans une étude portant sur des femmes ayant un retard de croissance intra-utérine (qui se manifeste par un ralentissement de la croissance f½tale), la prise d'anthocyanines a fait diminuer en deux mois les niveaux de LDL oxydés de 1,04 mU/ml à 726, tandis que ces niveaux augmentaient dans le groupe témoin.

    Ensuite, les anthocyanines protègent l'intégrité des cellules endothéliales qui tapissent les parois des vaisseaux sanguins. Une étude réalisée à la Tufts University, à Boston, a constaté que les anthocyanines de baies de sureau étaient rapidement intégrés dans les membranes des cellules endothéliales où ils prévenaient l'oxydation.
    De plus, les anthocyanines détendent les vaisseaux sanguins. Des chercheurs français ont traité les aortes d'animaux avec de la norépinéphrine qui contracte les vaisseaux sanguins. La présence de delphinidine, un anthocyanidine, a détendu l'aorte de 89 %, alors qu'un autre anthocyanidine n'avait aucun effet.
    On a montré que la capacité anti-inflammatoire des anthocyanines aidait à amenuiser les réactions allergiques. Dans une étude, des chercheurs bulgares ont donné à des animaux de l'histamine et de la sérotonine qui provoquaient des réactions allergiques et augmentaient la capillarité des vaisseaux sanguins. Les animaux ont été supplémentés avec différents flavonoïdes. Les anthocyanes ont montré l'effet anti-inflammatoire le plus puissant de tous les flavonoïdes testés.

    Prévention de certaines complications du diabète
    Les lésions provoquées par des niveaux élevés de sucre sanguin sur les microvaisseaux sont responsables de la plupart des complications du diabète. Les protéines de collagène deviennent alors liées à des sucres avec pour résultats des anomalies dans le collagène des vaisseaux sanguins. Dans une étude allemande, 12 patients diabétiques adultes ont pris quotidiennement pendant deux mois 600 mg d'anthocyanines. À la fin de l'étude, la production de collagène anormal avait significativement diminué.

    Une des plus sérieuses complications du diabète est la rétinopathie, qui peut aboutir à la cécité. Elle se produit lorsque l'organisme essaie de réparer les capillaires endommagés poreux et qu'il le fait par une surproduction de protéines anormales. En premier lieu, les anthocyanines luttent contre la porosité des capillaires tout en prévenant la prolifération de protéines anormales. Dans une étude italienne, 30 des 40 sujets avec une rétinopathie ont montré des améliorations significatives après la prise quotidienne pendant plusieurs semaines de 120 mg d'anthocyanines. Aucune amélioration ne s'est manifestée chez les témoins.

    Une action protectrice sur le cerveau
    Concernant le cerveau, une grande attention a été portée aux airelles dont on a montré l'effet préventif sur le déclin cérébral, des lésions induites par un accident vasculaire cérébral, et une action protectrice sur l'hippocampe contre des lésions cérébrales. Des chercheurs de l'université de Tufts ont constaté que l'administration d'airelles à des rats âgés stimulait le fonctionnement de leur mémoire et le ramenait au niveau de celui de jeunes animaux. Elle diminuait également les niveaux des marqueurs du stress oxydatif.

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  • Le site interministériel de préparation à un risque de pandémie de la grippe aviaire en France : http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

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  • . 3000 avant J-C
    Des tablettes d'argile recensent jusqu'à 250 espèces de plantes.
    . 1500 avant J-C
    Les papyrus Ebers des civilisations pharaoniques citent plusieurs centaines de plantes médicinales.
    . 400 avant J-C
    Hippocrate, le célèbre médecin grec, écrit le "Corpus Hippocratum", qui traite d'environ 250 "simples" (nom historique des plantes médicinales).
    . 1er siècle
    Dioscoride, autre médecin grec, rédige le fameux "De Materia Medica", présentant 600 plantes, qui restera durant des siècles l'ouvrage de référence.
    . XV ème siècle
    Christophe Colomb et Vasco de Gama rapportent de leurs expéditions des plantes médicinales, "Les Plantes de la Découverte".
    . XVI ème siècle
    Paracelse définit la notion de principe actif. Des recherches se font pour expliquer l'activité thérapeutique des plantes et aboutissent à la "Théorie des Signatures".
    . 1986
    Le Ministère de la Santé Français propose une réglementation des A.M.M. (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les spécialités pharmaceutiques à base de plantes.

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